Les royaumes de Nashira en chiffre 5

Chapitre 5

Les pendentifs utilisés pour faire de la magie étaient d'abord préparés par les Orantes, de manière à développer au mieux la qualité du matériaux. Tout autour d'eux, la neige tourbillonnait avec une fureur renouvelée. Le reptile replia aussitôt sa crête et disparut dans un fourré. Sans répondre, Eshar l'écarta d'une main ferme, se pencha sur la jeune fille et l'immobilisa avec un genoux, pour lui ôter son épée.

Enlever la jeune fille d'un comte, et par dessus la marché, un comte aussi puissant que Mégassa: On parlait de grave escarmouche aux frontières, avec des morts et des blessés, dues aux tentatives de certains paysans de s'approprier l'eau du royaume du printemps par des moyens de fortune.

Un messager:, c'est ainsi qu'il d'est défini. Eshar secoua la tête. Puis Gerner convoqua Saiph, tandis qu'elle s'installait dans la hutte de ce dernier et qu'elle échangeait ses vêtements sales et déchirés contre d'autre, apporté par une Femtite qui la dévisageait avec curiosité. C'est ce qu'elle avait toujours souhaité: Talitha s'éloigna, plutôt satisfaite de la manière dont s'était déroulée la rencontre. Elle s'approcha de lui pour tenter de le rassurer. il devait y avoir quelque chose en lui qui attirait les bêtes, car Saiph ne pouvait pas cheminer plus d'une demi-journée sans rencontrer quelques créatures monstrueuses et enragées désireuse de le mettre en pièce.

-Je suis sûr que tu trouvera un moyen, affirma Melkise.

Chapitre 6

Ils entrèrent dans le dernier des trois tunnels, destiné aux rebelles chargés d'intercepter les contremaitres et soldats Talarites.

- Il y an a d'autres! Alors, as-tu trouvé l'hérétique?

-Merci.

Mais il hésita un instant avant de partir. le premier, la forêt interdite continua à se déployer sous lui.

- Talitha, j'ai l'impression que tu ne vas pas bien.

Saiph eut du mal à retenir ses larmes en pensant à son dragon, si beau, si puissant. Dans le meilleur des cas, elle le voyait comme un fantôme qui la suivait partout et la fixait avec des yeux rempli de chagrin. Ce climat n"était pas naturel.

-Que dois-je faire? Quel genre de maladie?

Quand il eu fini de acharner Kalatwa, Verba désigna la caverne de la main. Les anneaux dont il était composé semblaient cuirassés, et une seule de ses griffes auraient suffi pour transpercer verba de part en part. Elle alla à la fenêtre, écarta les rideaux et scruta le paysage nocturne. Quand elle se tut, ses explications accueillis par un grand silence.

-Et ce devoir est de monter sur le trône à ma place, car les règles de ce royaume ne me permettent pas de le faire moi-même.

-Nous ne représentons pas un danger pour vous.